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La saga de l’Antévers, tome 1 : Le chevalier à la canne à pêche – Guilhem

Résumé :

Avec Le chevalier à la canne à pêche, nous sommes au cœur de la littérature fantasy. Le monde est peuplé de formes de vies diverses : des fées, des harpies, des gnomes, des farfadets, un dieu, des géants, des morts-vivants, des revenants cycliques, des anges, des humains, des gorgones et un tas d’autres figures indéfinies. Tous ces « gens » coexistent pour le meilleur et le bien pire. Et c’est le grand conflit intercontinental. Un puissant archange œuvre avec ses fantassins et ses angelots kamikazes à envahir le continent sur lequel notre œil se pose. Un Oracle œuvre à le défendre. Un groupe d’hirsutes compagnons et compagnes sont en quête. Et roule le tonnerre de la vie et du cycle de la guerre, ni bons ni méchants, juste… étants.

Ressenti de l’histoire :

  Un roman qui nous plonge dans un univers fantasy totalement délirant. C’est le genre de roman OVIN qui fonctionne. Attention ce livre est fait pour un public mature, car, c’est vulgaire qui tire sur l’humour. L’auteur ne se censure pas. Ce livre me fait grandement penser à la série du donjon de Naheulbeuk qui se retrouve avec autant d’humour vulgaire.(Voici un lien si vous ne connaissiez pas (le premier épisode audio):

https://www.youtube.com/watch?v=aXbcsCPWMJQ

            L’univers est cohérent. Un groupe hétéroclite donc les membres sont tous spécialisés dans un domaine et deux humains qui finissent par se rencontrer et faire un bout de chemin ensemble. Les personnages sont attachants, on apprend leurs histoires au fur et à mesure que l’on tourne les pages. On y retrouve un discours très humain qui est sous-jacent. Des sujets très sérieux sont posés, tels que la discrimination et le rejet des minorités.


            Les personnages sont travaillés, chacun semble avoir comme une malédiction sur lui. Le début du roman nous place au même niveau que : Sélène, une jeune humaine de 11 ans. Nous ne savons rien de plus que ce qu’elle connaît, ainsi nous connaissons que son village. J’ai apprécié découvrir son environnement avec elle.

Puis quand nous passons sur l’autre groupe, j’ai eu du mal à comprendre à quel moment nous étions dans la chronologie de l’histoire. Surtout qu’on nous précise qu’il y a énormément fuseau horaire différent. J’ai donc cru que cela se passait avant l’époque de Sélène. Puis j’ai fini par comprendre que tout se passait en parallèle. J’ai eu un grand coup de cœur pour le personnage de Sthéna.

Ressenti sur écriture :

  Un style qui nous permet d’être dans l’histoire sans aucun problème. Simple et malgré tout efficace. J’ai trouvé l’utilisation de certains mots percutants.

Point fort :

      Une histoire décalée et drôle, le sous-texte est intéressant.

Point faible :

   Le début peut ne pas être très clair, ainsi cela peut perdre un peu le lecteur. On se demande où l’écrivain cherche à aller.

Recommandation :

5/5

Je vous le conseille si vous avez envie d’avoir un livre complètement décalé. C’est un livre qui en sous-texte aborde des sujets très humains et cela sous l’humour qui donnent un livre plus qu’intéressant. J’espère que l’auteur sortira la suite, car la première édition date de 2017, malgré tout, la fin pourrait se suffire à elle-même avec une ouverture. (Édit : la suite est sortie il n’y a pas longtemps)

Source :

http://www.penofchaos.com/warham/donjon-resume.htmhttp://guilhem0.free.fr

Guilhem est un auteur français né à Reims en 1981. Après une longue convalescence, il se met à sa passion l’écriture. Il écrira de la Soft SF : La plante verte. Et fera aussi le scénario de Donjon Legacy une série diffusée en 2016. Le chevalier à la canne à pèche est sont second roman, s’inscrivant dans la bad fantasy.

Langue d’origine : Français

Genre du livre : Fantasty

1re édition :La saga de l’Antévers, tome 1 : Le chevalier à la canne à pêche,Guilhem, Éditions ELP, 2017, 353 p.

Mon édition: La saga de l’Antévers, tome 1 : Le chevalier à la canne à pêche,Guilhem, Éditions ELP (Edition livre numérique), 2020, 353 p.

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