Un sangria qui fait mal – Patrick Blainec
Je remercie encore à l’auteur d’avoir fait un tirage au sort pour gagner son ouvrage. Je le remercie encore pour petite note qui était mise avec son livre.
Résumé :
Situation maritale ? « C’est compliqué » (et elle ne s’est pas arrangée). Situation professionnelle ? « C’est compliqué » (et elle n’a pas été aidée par la situation maritale).
Qu’est-ce qu’il s’est exactement passé hier soir ? « C’est compliqué » « il va me falloir des réponses » qu’il me dit.
Rien n’est simple pour Dilwen Quenan. Et ça va l’être encore moins après une nuit d’oubli alcoolique et ce dimanche matin où il découvre un cadavre perché en haut du mât de son voilier.
Ressenti de l’histoire :
Nous sommes plongés dans un récit qui dès les premières lignes donne le ton. Notre héros, ici, anti héros, ne se rappelle pas de la soirée qu’il a passé la veille et le voilà avec une étrange surprise sur son voilier. Il se décrit d’emblée comme alcoolique et ne nous épargne pas sur sa façon de parler. J’étais dérouté par le style d’écriture, malgré cela, on a envie page après page d’en savoir toujours plus de cette histoire.
On se prend d’affection pour cet homme qui pourrait être une personne proche de nous. J’ai apprécié les chapitres cours qui rythme la narration. Une fois les vrais ennuis qui arrivent, tout s’enchaine à une vitesse folle. En tant que lectrice, j’ai été à me demander comment ça allait se finir. On n’a pas le temps de s’ennuyer sur ce policier qui ne l’ait pas tant dans la forme. Alors que dans les autres nous avons souvent une personne qui n’est pas trop mal et sans de réels défauts, Dilwen quant à lui est un vrai antihéros.
Les personnages sont au final peu développés, c’est dommage. Cependant j’ai quand même réussi à m’attacher à certains personnages. C’est un récit drôle, parfois totalement surprenant. (Bien qu’il y ait une ou deux facilités scénaristiques, mais je trouve que ça donne un charme à cela dans ce policier). Dilwen est drôle et très attachant, bien que parfois pathétique ou point de vouloir lui donner quelques claques.
Ressenti sur écriture :
Un style plus que déstabilisant. Patrick Blainec ne cherche pas la finesse de l’écrit. Cependant son style fonctionne avec l’histoire et met en surbrillance le côté anti-héros assumé de son livre. Un écrit qui est adapté à tout type de lecteur.
Point fort :
Une histoire bien faite et drôle sans prise de tête.
Point faible :
Peut-être un roman pas assez long et des personnages secondaires trop peu développés à mon goût.
Recommandation :
Un livre autoédité qui est surprenant. Je ne puis dire plus sans spoiler. L’auteur va faire revenir son antihéros dans des histoires futures et j’ai hâte de le retrouver !
À lire sans modération, divertissement garanti ! Et comme dirait l’auteur dans son petit mot qu’il m’a envoyé : « N’hésitez pas, si ce dernier vous plait, à en parler à ceux vous aimez, à votre réseau, à l’offrir à ceux que vous n’appréciez pas 😊 ) » .
Source :
Patrick Blainec est journaliste dans la presse écrite. Aujourd’hui il est formateur pour les compétences de bases, mais également sur les logiciels. Passionné d’écriture, il fait des essais en poésie (publier à compte d’auteur en 2007). Il sort son premier roman autoédité en 2020 : Un sangria qui fait mal.
Langue d’origine Français
Genre du livre : Policier
1re édition Française : Un sangria qui fait mal,Patrick Blainec, éditions Autoédité, 2020, 182 p.
Mon édition :Un sangria qui fait mal,Patrick Blainec, éditions Autoédité, 2020, 182 p.(encore un grand merci à l’auteur qui m’a permis de le gagner via son Linkedin !) .