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1984 – George Orwell

J’ai enfin lu ce monument de la dystopie. J’avais souvent entendu dire que, la situation dans la quel nous vivions était comme 1984, ça m’a encore plus poussé à le trouver ce qui a été le cas dans un marché aux puces… Et ce n’est pas du tout la même chose, tant par la situation que part la finalité. Ici Orwell, parle d’un système stalinien ainsi que certains éléments hitlériens poussés à leurs paroxysmes et nous parle d’une société réellement mise sous surveillance h24 au point que même pensé librement n’est plus possible.

Résumé :

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face.

BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON… Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens.

Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance.
Seule comptait la Police de la Pensée.

Ressenti de l’histoire

          L’écrit est composé de trois parties. Chacune ayant des spécificités, j’ai aimé le déroulé qui nous est conté ainsi que les événements, bien que certains m’ont hérissé les poils.

Dès le début, on ressent une atmosphère qui n’est pas très accueillante, les lieux qui nous sont décrits sont très gris. Le personnage que nous suivons est Winston Smith, une personne d’une quarantaine d’années. La dernière génération à avoir connu la « révolution » et semble avoir du mal avec la doctrine de Big Brother. Cette dernière est :

La guerre c’est la paix

La liberté c’est l’esclavage

L’ignorance c’est la force.


1984- Georges Orwell (p.14)

  De là nous pouvons que comprendre que la société ne permet pas d’écart, surtout qu’au fil des premières pages on nous parle de la police de la pensée ainsi que le télécran. Ce dernier se retrouve partout sauf chez les prolétaires qui n’ont pas les moyens d’en avoir. Il est constamment allumé et ne peut être éteint. Ils voient et entendent à travers l’écran, ainsi devant il faut être constamment sur ses gardes pour ne pas se trahir si on est contre Big Borther.  De plus, la novlangue à pour but de limité le langage à fur et à mesure des années.

Le protagoniste se pose beaucoup de questions sur ce mode de vie et savoir si c’est une vraie façon de vivre avec cette haine contre tout opposant du parti. De plus, Winston travaille dans le département des archives qui ne fait que des corrections sur le passé. Au point de plus savoir ce qui est faux ou vrai. Alors qu’il se met en tête d’écrire un journal pour le passé et le futur et de ceux qui auront le droit de vivre avec une pensée libre, on rentre dans la deuxième partie.

            Dans cette partie, on ressent un relâchement, Winston se permet même de devenir amoureux d’une jeune fille, chose qui semble réellement impossible dans la première partie. On a envie de croire à une autre possibilité de vie pour eux. Alors notre héros veut rentrer dans la résistance et le fera, à ce moment-là j’étais heureuse de me dire, c’est bon, il va pouvoir « vivre » pour ses convictions. J’ai eu l’espoir avec le personnage.

La dernière partie m’a totalement laissé sans voix et avec des frissons d’horreur. C’est fascinant de voir comment Orwell a réfléchi à la fin. C’est presque l’horreur la plus totale. Cette fin m’a laissé plus d’horreur que certain Stephen King, car, la situation est vraisemblablement.

(Attention Spoiler) : Nous pourrions résumer ainsi l’œuvre

(Attention Spoiler) : Nous pourrions résumer ainsi l’œuvre (cliquez pour voir la suite):
« « Nous ne sommes pas ainsi. Nous savons que jamais personne ne s’empare du pouvoir avec l’intention d’y renoncer. Le pouvoir n’est pas un moyen, i est une fin. On n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La torture a pour objet le pouvoir. Commencez-vous maintenant à me comprendre ? » »
(P.348)

Ressenti sur écriture

Ne vous attendez pas à une écriture joyeuse. C’est tout aussi gris que l’univers qu’il décrit. C’est uniforme et on a très peu de tonalité qui change. Cependant, les descriptions fonctionnent très bien et on est très bien plongé dans cet univers gris.

Point fort

Une immersion complète à mon sens dans cette dystopie. Entre l’écriture et le récit, tout concorde et est cohérent. La novlangue qui est bien expliquée.

Point faible

            Peut-être que certaine personne n’arriverons pas à rentrer dans ce que l’on nous décrit, car, ce n’est pas simple à lire. Certains lecteurs peuvent avoir l’impression que ça restera une histoire ennuyeuse.

Recommandation

5/5

Pour moi, si vous n’avez jamais lu 1984, mais que vous lisez des dystopies c’est un monument à lire. Mais pour les lecteur confirmés.

Source

Eric Arthur Blair, connu sous le nom de George Orwell est né le 25 juin 1903 dans les Indes Britan-niques. Après une scolarité en Grande-Bretagne, il choisit une carrière militaire en 1922. Il se rend en Orient, il fera son expérience de Sergent en Birmanie où il sera confronté à l’impérialisme britan-nique. Cette dernière fera qu’il démissionnera en 1927. Suite à cela, il va se vouer à l’écriture. Il va vivre de petits métiers à côté, mais une pneumonie va dégrader sa santé, cependant il arrivera à publier quelques romans. Orwell par en Espagne en 1936 avec l’idée d’écrire sur la guerre civile, mais aussi de prendre part aux combats contre Franco. Après un retour à Londres, il publie Hommage à la Catalogne où il parlera du POUM (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste) qui est liquidé par les staliniens. Durant la Seconde Guerre mondiale, il sera journaliste à la BBC et il écrira La Ferme des animaux, une fable satirique dénonçant le stalinisme. Il sera aussi directeur de l’hebdomadaire The Tribune. Il entreprend la rédaction de son dernier roman 1984 alors qu’il est malade de la tuberculose. Il sera publié quelques mois avant sa mort en 1950.

Langue d’origine : Anglais
Genre du livre 
: Dystopie/ anticipation
1re édition Anglaise : 1984 (Nineteen Eighty-Four) ,Georges Orwell, (Éditeur) Secker and Warburg, 1949.

1re édition 1984 ,George Orwell traduit par Amélie Audiberti, collection Du monde entier, 1950, 376 p.
Mon édition : 1984, Georges Orwell, traduit par Amélie Audeberti, Édition folio,2017, 408 P

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