Jacquou le Croquant – Le Roy
Résumé :
Fils de métayers, Jacquou, garçon de neuf ans est plongé dès l’enfance dans les conditions de vie effroyables qui sont celles de la paysannerie française au XIXe siècle.
Son père, métayer est exploité par le comte de Nansac. Il est condamné injustement pour un meurtre qu’il n’a pas commis et est déporté aux galères.
Jacquou subit tout, la faim, le froid, le malheur et la tyrannie du comte de Nansac. Mais, face à l’adversité, il possède deux armes : son énergie et surtout son instinct du milieu naturel, ce coin de Périgord où il se meut comme un poisson dans l’eau.
Sa mère meurt peu de temps après après. Orphelin, il est recueilli par le curé Bonnal qui s’occupe de son éducation. Devenu adulte, Jacquou n’aura de cesse de combattre l’injustice dont sa famille a été victime et de se venger du cynique Comte de Nansac.
Grâce à des amis sûrs et à une jeune fille patiente et lumineuse, il deviendra en quelques années un jeune homme déterminé et séduisant. Il saura transformer son désir de vengeance en un combat contre l’injustice, et prouver qu’un simple croquant n’est pas dénué de grandeur.
Ressenti de l’histoire :
Cette histoire m’a transporté juste après la restauration en France et plus précisément dans le Périgord. Cette histoire ne comporte pas à proprement parler d’action héroïque et n’est pas rythmé comme un Sac de Billes, il suit le rythme qui est lui est propre et qui fait son charme, on ne le lit pas pour être dans un film d’action;)
On suit Jacque dit Jacquou tout le long de son enfance/adolescence qui l’on peut dire qui n’est pas des plus heureuses. Le début est très prenant, on comprend bien vite que sa famille est plutôt pauvre, mais arrive quand même as s’en sortir. Alors qu’il est âgé de 8 ans à peine sa mère meurt, et son père est mort un an avant. Il se retrouve seul et devient un enfant vagabond qui fait tout pour survivre malgré tout. On s’attache très vite à ce petit bout de chou qui nous fait tantôt pitié et tantôt rire par sa joie de vie.
J’ai bien aimé la deuxième partie où l’amour pointe le bout de son nez. Les amours innocents qui nous rappellent à quel point les enfants sont si doux et sans arrière-pensée. On le voit aussi évoluer grâce à un curé qui l’a pris son aile et qui tente de lui faire oublier sa haine contre le comte de Nansac. À ce moment-là, même pour le lecteur c’est un message d’amour qui est véhiculé.
La dernière partie est celle qui comporte peut-être le plus d’action. Jacquou finit par se venger du mal que le comte de Nansac à pu lui faire à lui et a sa famille. Et de cela bien des années et cela d’une manière très intelligente. Une histoire qui nous fait encore grandir bien que je ne suis plus une enfant ce livre fait relativisé sur notre propre monde et notre propre époque.
Ressenti sur écriture :
C’est écrit dans une vieille écriture et un vieux français. Déjà que pour beaucoup cela est compliqué à lire, alors pour moi ça a été très compliqué. J’ai à plusieurs reprises voulu l’abandonner, mais on m’a fait tenir bon en me disant que c’est une belle histoire et que je devais aller au-delà de la difficulté de l’écriture. Et je ne regrette pas par mettre parfois forcé à le lire un peu. Car en plus d’être un bon exercice de lecture j’ai appris quelque nouveau mot.
Point fort :
Une histoire qui nous fait ressentir un quotidien des petites gens lors de la restauration et de ses petits problèmes quotidiens.
Point faible :
Un style d’écriture qui pourrait en rebuter plus d’un. Un peu long sur certains passages.
Recommandation :
À lire si vous êtes prêt à passer au-dessus de la difficulté de la lecture !
Source :
Écrivain français du 19e siècle. Née le 29 novembre 1836 et décédé le 6 mai 1907. Il est issu d’une famille modeste et s’engage dans l’armée en 1855 à l’âge de 15. À 20 ans, il démissionne de l’armée. Il devient alors aide-percepteur à Périgueux. Il écrit dans le « Reveil de la Dordogne » . « Le moulin de Frau » est sa première œuvre littéraire en 1890. C’est en 1899 qu’il publie « Jacquou le croquant ».qui est l’une de ses œuvres les plus importantes. Prenant sa retraite à Montignac, en 1904 il refuse la Légion d’honneur.
Langue d’origine :Français
Genre du livre : aventure / Historique
1re édition : Jacquou le Croquant , Eugene Le Roy,Éditions Clamann-Lévy, 1969, 360 P.
Mon édition :Jacquou le Croquant , Eugene Le Roy Éditions JC Lattès , 1989 , 480 P.