Marche ou crève – Stephen King
Un livre que je recommande, pour les fans de l’horreur !
📖Résumé :📖
Stephen King sous le pseudo de Richard Bachman.
» Il m’a fallu du temps pour comprendre, mais c’est allé plus vite une fois que j’ai surmonté ce blocage mental. Marche ou crève, c’est la morale de cette histoire. Pas plus compliqué. Ce n’est pas une question de force physique, et c’est là que je me suis trompé en m’engageant . Si c’était ça, nous aurions tous une bonne chance. «
Ainsi Mc Vries définit-il l’horrible marathon auquel il participe ; marcher le plus longtemps possible, sans jamais s’arrêter, en respectant des cadences. Faute de quoi, les concurrents de cette longue « longue marche » sont abattus d’une balle dans la tête.
Des cents concurrents au départ, il ne restera qu’un seul à l’arrivée qui aura, pour prix de son exploit, la possibilité de posséder tout ce qu’il désire. S’il désire encore quelque chose…
📖Ressenti de l’histoire :
Autant le dire de suite, cette lecture ne m’a pas laissé de marbre. C’est l’un des premiers livres avec Shining, où il ma fallu un petit temps de pause avant de pouvoir reprendre un livre d’horreur en main ! J’ai frissonné de bout en bout !
On part sur l’idée la plus simple du monde : 100 jeunes garçons commencent à marcher et à la fin il n’en reste plus qu’un. Évidemment, le résumé nous avertit de suite : si la fatigue s’installe et que l’on perd, c’est avec une balle que l’on finit ! Nous savons ce qu’il va se passer, et malgré tout la manière dont c’est raconté fait frissonner. Nous sommes dans la tête de Garraty, et ce dernier finit presque par ne plus avoir la moindre réaction selon les moments. C’est là où je me suis demandé : et si on était dans la même situation, est-ce que l’on réagirait de la même manière ? Et c’est effrayant de se dire qu’il y a un risque que cela soit le cas.
King dans ce roman, manie bien l’art de l’horreur tout en le rendant accessible à un jeune lectorat. En effet, nous ne sommes pas dans les descriptions les plus morbides qu’il a pu faire comme dans Misery. Une scène réellement m’a retourné l’estomac ! Alors que le reste du roman, nous sommes dans la suggestion. Garraty se demande s’il va encore pouvoir continuer à marcher, s’il ne va pas finir avec une crampe qui l’empêcherait de continuer. Nous sommes dans l’horreur psychologique.
✍🏻Ressenti sur écriture :
On sent que King est rodé dans l’écriture de ce genre de livre. Quand on sait que ce livre est d’abord sorti sur son pseudonyme pour qu’il sache s’il vendait à cause de son nom ou de son talent… Ce livre est une réussite dans son écriture.
👍Point fort :
Une histoire qui nous accroche, des descriptions qui se suffisent à eux même.
👎Point faible :
Peut-être la fin, qui laisse à supposer. Mais cela ne gâche en rien l’expérience de lecture.
⭐Recommandation :
C’est un excellent roman du type ! J’ai frissonné de bout en bout ! Pour moi c’est un coup de coeur, qui ma pas laisser indifférente et qui se classe haut dans mon top des livres que j’ai pu dévoré et aimer. À vous de voir si vous voulez le dévoré dans la journée ou dans la soirée avec une petite lumière d’appoint qui nous vous donnerez une ambiance encore plus pesante !
Source :
Stephen E. King est né dans le Maine (États-Unis ) en 1947. Deuxièmes fils de sa famille, ses parents se séparent et il vivra avec sa mère. Diplômé en 1966 du lycée de Durham puis le Lisbon Falls Hight School. C’est lors de sa deuxième année qu’il commence à écrire une chronique hebdomadaire pour l’école : THE MAIE CAMPUS. Il a rencontré Tabitha Spruce durant ses études et c’est en 1971 qu’ils se sont mariés. AU printemps 1973, il réussit à se faire publier son premier roman : Carrie par la maison d’édition Doubleday & Co et sortie un an plus tard. Il se met alors à plein temps sur l’écriture. Et à la fin de l’été 1973, « Salem’s Lot » fut finalisé dans une pièce d’un petit garage. Le couple king offre des bourses à des élèves du secondaire et fait des dons à de nombreux organismes de bienfaisance locaux et nationaux. Stephen est le récipiendaire 2003 de la médaille de la Nationale Book Foundation pour sa contribution exceptionnelle aux lettres américaines et de la médaille nationale des arts 2014.
Langue d’origine : Anglais
Genre du livre : Horreur, Science-Fiction.
1re édition américaine : The Long Walk (Éditeur) New American Library, 1979.
1re édition française : Marche ou crève, Stephen King, traduit par France-Marie Watkins, éditions Albin Michel, 1989, 379 p.
Mon édition : Marche ou crève, Stephen King, traduit par France-Marie Watkins, éditions j’ai lu (polar), 1999, 344 p.
Un commentaire
Céline
Très contente que ce livre t’ai plu, c’est un de mes préférés de Stephen King. Je l’ai lu il y a longtemps et il me marque encore.
Bonne journée !