Auteur,  Français,  genre,  Maxime Chattam,  Origine du livre,  Policier,  Thriller

Le sang du temps – Maxime Chattam

Résumé :

Paris, 2005. Détentrice d’un secret d’État, menacée de mort, Marion doit fuir au plus vite. Prise en charge par la DST, elle est conduite en secret au Mont-Saint-Michel.

Le Caire, 1928. Le détective Matheson consigne dans son journal les détails d’une enquête particulièrement sordide : des cadavres d’enfants atrocement mutilés sont retrouvés dans les faubourgs du Caire. Rapidement, la rumeur se propage : une goule serait à l’origine de ces meurtres. Mais Matheson refuse de croire à la piste surnaturelle. A première vue, rien de commun entre ces deux époques. Et pourtant…

« Peu d’auteurs, en France, sont capables d’écrire des thrilleurs: Maxime Chattam est de ceux-là (…). » Vivre au féminin

Ressenti de l’histoire :

L’histoire est centrée sur Marion qui doit rester cachée au Mont-Saint-Michel le temps que la police clos une enquête où elle est témoigne ce qui la met en danger. Il y a quelques habitants à l’année dans le mont, rien ne devrait l’inquiéter et pourtant certaines personnes qui la côtoient ne semblent pas aussi franches que ça. J’ai beaucoup aimer le fait que durant la lecture, on nous proposant des énigmes, car, nous avançons en même temps que Marion et nous n’avions pas non plus toute les cartes en mains.

L’histoire qui se passe en 1928 est également intéressante, nous le lisons comme Marion le lit et nous ne savons pas plus qu’elle, on ressent l’envie de relater une enquête complexe sur des meurtres d’enfant. Nous ne somme pas omniscience ainsi nous ne savons pas si cet écrit raconte que des faits réels.

Au final je trouve que les deux histoires qui nous sont racontées se mêlent bien ensemble. Cela nous permet aussi de ne pas nous focaliser que Marion et l’éventuel ennui qu’elle aurait pu avoir au Mont-Saint-Michel. De plus les personnages sont tout intéressants au vu du nombre réduit de ses derniers, presque un huis clos, qui nous conduira à ne plus avoir qui est qui. De plus l’histoire se passe sur quelques semaines, mais notre héroïne est bien trop plongée dans l’histoire de 1928 pour vraiment ressentir le manque de sa famille.

D’ailleurs Marion, le personnage principal est très intéressant et je me suis vite attachée à elle contrairement au personnage de 1928 où j’avais du mal à vraiment faire confiance à son journal. Je n’irais pas plus loin pour ne pas spoil l’histoire:)

Ressenti sur écriture :

Une écriture qui sait nous plonger dans les ambiances qu’il souhaite nous faire ressentir. On arrive à angoisser pour Marion et à avoir peur pour sa vie.

Point fort :

Il y as très peu de temps mort. J’ai beaucoup aimé les transitions entre 2005 et 1928 !

Point faible :

J’ai personnellement eu du mal à me plonger complètement dans le personnage de 1928, peut-être parce que l’on ne donne son écrit comme un journal intime et cela à peut-être pu me faire mettre une petite distance .

Recommandation :

4/5

À lire de manière tranquille et sans essayer de réfléchir de trop.

Source :

http://maximechattam.com/fr/index.php (Site plus à jour)

Né le 19 février 1976. Il a grandi à Paris, et déjà enfant il observait tout ! À 10 ans il se met à l’anglais, et c’est en 1987 qu’il fait son premier voyage aux États-Unis à Portland. C’est dans la tribu Aka dans la jungle thaïlandaise qu’il passera le Noël 1988.  C’est à ce moment-là qu’il tentera de tenir un journal de bord.  Peu après avoir vu le film Stand by me tirer d’une nouvelle de Stephen King en 1990, qu’il décide de vivre à travers l’imaginaire. Le 5eme  Règne , sorti en 2003 est le premier de ses romans à se passée aux USA.

Langue d’origine : Français

Genre du livre : Thrilleur

1re édition : Le sang du temps, Maxime Chattam, Éditions France Loisirs, 2005, 446 P.

Mon édition : Le sang du temps, Maxime Chattam, Éditions Pocket, 2010, 466 P.

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