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Le mage et le pendule – Guy des Cars

Résumé :

Le mardi, le mage délaisse sa boule de cristal : c’est le jour du pendule. Entre ses doigts subtils, le petit disque frémit, tremble au-dessus de l’objet confié par le visiteur. Et dans ses oscillations, M.Arnold « voit » le passé, le présent, l’avenir… de ces femmes et de ces hommes qui pénètrent dans son cabinet, anxieux et cependant confiants.
Ainsi cet ecclésiastique qui des plis de sa soutane sort un disque :Rêve de Valse. Le pendule révèle la naissance du drame, puis le prêtre parle, se délivre, s’apaise…
Ainsi cette blonde épanouie, au roucoulant accent slave. De son cou elle détache une croix d’or. Le pendule conseillera à la fantasque Marina d’être toujours plus fantasque !
La journée du « magicien du cœur » commence à peine. Dix visiteurs, encore espèrent en lui…

Ressenti de l’histoire :

Pour être totalement franche, je ne m’attendais pas du tout à ça. Quand j’avais lu le résumé, je pensais que ça serait une seule histoire, avec un meurtre… Et ce n’est pas cela du tout. Nous suivons la journée du mardi et donc le quotidien du mage. Chaque histoire ne dure que quelques pages, mais cela est suffisant, car la problématique est développée en très peu de temps. Les personnages sont intéressants. Mais ce que j’ai apprécié, c’est que malgré le fait que le mage est une série de livres, on a des notes de bas de page pour en comprendre certains renvois à d’autres livres. Le mage est d’ailleurs développé tout le long du livre et nous pouvons comprendre la façon de penser de ce personnage. On se rend compte aussi qu’il y a des raisons qui se répète pour demander un entretien avec le mage. J’aime beaucoup que cela puisse encore avoir un écho dans notre époque actuelle !

Ressenti sur écriture :

C’est une écriture simple et sans prise de tête. Nous comprenons rapidement les situations ou les traits de caractère en même temps que le mage. On nous implique dans l’histoire d’une manière que je n’avais pas encore eue le plaisir de lire. À travers le mage, qui regarde à travers d’un autre personnage. Par moments, j’avais l’impression que le mage nous racontait directement à nous lecteurs ce qu’il pensait. Comme si le personnage essayait de casser le quatrième mur.

Point fort :

Des petites histoires courtes et prenantes.

Point faible :

Le mage n’est qu’un prétexte pour exposer différentes vies et problème d’autres personnes. N’ayant pas lu tous les livres où le mage en ai le personnage central, je ne peux pas dire s’il est plus mis en avant dans les autres. Je trouve juste dommage que le mage ne soit pas vraiment un personnage de premier plan. Mais c’est aussi ce qui donne du charme à ce livre !

Recommandation :

5/5

Pour moi, c’est un petit livre à lire en vacance ou dans les transports en commun. C’est un livre que l’on peut lire pour un petit trajet, car, grâce à ses petites histoires, on peut facilement arrêter sa lecture.

Source :

Née en 1911 et décédé en 1993, Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, dit Guy des Cars est un écrivain français. Il a fait ses études chez les Jésuites jusqu’à ses 16 ans. À 28 ans, il est rédacteur en chef du Jour. Il reçoit la croix de guerre pour sa conduite au front. C’est après la guerre qu’il se met à écrire. Dont La Dame du cirque, Le château du clown… Il est élu directeur de l’académie du Maine en 1962, quelques années plus tard, il publiera un récit en forme de confession autobiographique.

Langue d’origine : Français
Genre du livre : 
Drame.

1re édition : Le mage et le pendule, Guy des Cars, Éditions J’ai Lu, 1975, 128 p. 

Mon édition : Le mage et le pendule, Guy des Cars, Éditions J’ai Lu, 1979, 126 p. 

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