Deuils de Miel – Thilliez
Résumé :
Une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Pour le commissaire Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l’entraîner au plus profond de l’âme du tueur…et la sienne.
« Conduite du récit pied au plancher, imagination diabolique, rebondissements en rafale. Outrance dramatique, frénésie du rythme, sur-éclairage des détails, le lecteur n’as pas de répit. » Michel Abescat – Télérama
Cet ouvrage a reçu le prix Sang d’Encre des lycéens.
Ressenti de l’histoire :
C’est le premier des deux livres que j’ai lus en premier. Je ne connaissais pas à ce moment-là l’histoire du premier livre et cela n’a pas été un problème. J’ai compris l’histoire principale sans aucun problème. Sharko est devenu commissaire dans ce tome, à la recherche de la personne qui a tué sa femme, en parallèle il est mis dans une nouvelle enquête des plus sanglante. Encore une fois son enquête se passera d’énigme à énigme. L’histoire ne tourne pas autour du bdsm dans ce roman, mais autour de la religion. Dans le premier opus, on ressentait la tristesse du manque de sa femme. Dans le deuxième tome, c’est un grand sentiment de manque qu’il nous ait décrits. Il masque se manque en se créant un broya constant dans son appartement. Il a du mal avec son enquête. Tout s’entremêle à ce moment-là. De plus une petite fille intervient dans son environnement, mais qui est-elle vraiment ? Sharko essayera de la ramener chez elle…
J’ai adoré les personnages, on se sent dans la peau de ce commissaire déboussolé qui reste en vie sans vraiment en avoir l’envie. En même temps les crimes avance toujours plus et mystérieux avec du temps si court qu’il soit presque impossible au commissaire de sauver les victimes. J’étais dans un état pas possible en me disant : mais ce n’est pas vrai ! Bref comme on dit j’étais à fond.
Ressenti sur écriture :
Une écriture pour laquelle j’ai tout de suite aimé. Ce tome est un peu moins gore que le premier, c’est d’ailleurs ce qui m’a fait aimer Thilliez vu que c’était le premier livre que je lisais de cet écrivain.
Point fort :
Une histoire captivante et un attachement particulier à ce commissaire qui tente temps bien que mal de sortir la tête de l’eau.
Point faible :
Quelque facilité parfois dans l’histoire de ce que je me souviens en avoir pensé, mais ça ne reste qu’un avis personnel.
Recommandation :
À lire, seul ou avec le premier qui est : Train d’enfer pour ange rouge. Ou seuls, les deux peuvent se lire indifféremment l’un de l’autre ce qui est appréciable.
Source :
Né à Annecy en 1973, il a une imagination débordante, pourtant rien ne laissait penser qu’il irait vers du cinéma à l’écriture. Ingénieur de formation, il va très tôt se spécialiser en informatique. Malgré tout, il préfère pourtant le thriller à l’ordinateur. Ralliant ses connaissances scientifiques à son imagination, ses livres seront très vite une réussite. Son premier roman : Train d’enfer pour Ange rouge, obtient le prix SCNF du Polar en 2004. Frank Sharlo, son héros, va être mis en scène dans de nombreux romans que Thilliez écrira rajoutant l’héroïne Lucie Henebelle qui a fait son apparition dans son second livre : La chambre des morts, ayant reçu également le prix SCNF en 2007. C’est le livre Syndrome E qui entame une trilogie violente avec ses deux héros, le roman touche le succès dans de nombreux pays tel que les États-Unis.
Langue d’origine : Français
Genre du livre : Thriller, Policier
1re édition : Deuils de Miel, Thilliez, Éditions la vie du rail (Rail noir), 20060 330, p.
Mon édition :Deuils de Miel, Thilliez éditions Pocket, 201, 341 p .