Monstrueuse féérie & L’angélus des ogres – Laurent Pépin

Les deux romans nous parlent d’un personnage qui a vécu une magnifique histoire d’amour avec une belle elfe. Cette dernière ne pouvant rester sur terre, elle lui explique qu’elle doit partir un certain nombre de fois ce ressourcer.

Derrière ce conte enchanteur, nous pouvons y voir la fêlure d’un homme qui perd la seule personne qui lui est chère. Ce dernier travaillant en tant que psychiatre ne se sent pas entrain de sombré dans une folie. Dans l’angélus des ogres, nous avons l’apothéose de cette douce folie. Cette folie qui nous amène dans un univers assez sombre . Cet univers est entre le monde réel et le monde inventé. Nous pouvons comprendre la souffrance de ce personnage à travers les pages.

Cet univers sombre et complexe peut être interprété comme un reflet direct de l’esprit malade du protagoniste. La narration entremêle habilement réalité et délire, créant un récit dense et parfois difficile à suivre. Cette complexité narrative reflète la confusion mentale du personnage principal, rendant la lecture exigeante, mais profondément immersive. Le lecteur se trouve plongé dans les méandres d’une psyché tourmentée, où les frontières entre le réel et l’imaginaire s’estompent, offrant une expérience de lecture aussi fascinante que déstabilisante. La difficulté de lecture n’est pas un défaut, mais plutôt un choix délibéré de l’auteur pour transmettre l’état d’esprit troublé du protagoniste. Chaque page devient un défi, un puzzle à résoudre, reflétant la lutte interne du personnage pour donner un sens à son monde. Cette structure narrative complexe exige une attention soutenue du lecteur, le forçant à s’engager activement dans l’histoire et à questionner sa propre compréhension de la réalité présentée. En naviguant à travers ces eaux troubles, le lecteur est invité à explorer les profondeurs de la psyché humaine, à confronter ses propres perceptions et à réfléchir sur la nature fragile de la réalité et de la santé mentale.